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Kwanzaa : Karenga a torturé 2 femmes noires

 


Kwanzaa : Maulana Karenga
(traduction partielle, cliquez ici pour lire l’intégralité en Anglais)


Kerenga à l’extérieure du tribunal où il fut condamné

Dédié au Dr. John Henrik Clarke qui a dit,
« Il n'a pas expié sa faute envers la communauté pour sa tentative de destruction du mouvement des Black panthers, il ne s'est pas racheté pour avoir été un informateur de la police, il n'a pas expié pour la façon dont il a traité les femmes noires. »

Dédié à Mwalimu Wesley Kabaila qui a dit
« J’écris ce qui suit dans l’esprit de la Maat, et la vérité qu’elle contient. J’écris aussi dans un souci de correction historique, qui a trop longtemps enduré en mensonges. »

[…]
La quatrième catégorie d’adeptes de Karenga sont les « adorateurs de héro » qui le considèrent tout simplement presque divin ou même divin. Ces « adorateurs de héro » sont ceux qui s’agenouillent, baisent sa main. Oui, c’était une pratique des membres de l’organisation US. J’en suis informé par des gens qui ont vu les adorateurs (adeptes) de son culte qui se sont mis à genoux, qui ont baisé sa main en disant
« Maulana, Maulana, Maulana ».

[…]
Voyons si il y a des preuves que Karenga était un agent indicateur du FBI.

Karenga : agent du FBI avec une Mission Anti-Panther ?

Karenga était financé et fourni en armes par le FBI d’après les confessions des agents provocateurs et infiltrés Earl Anthony et Louis Tackwood, et la suspectée agent provocatrice et infiltrée Elaine Brown. Elaine Brown, elle-même agent, dit que Karenga était un agent dans son livre Taste of Power.
[…]
Geronimo Pratt a informé le publique avant sa mort, dans une lettre ouverte, que Brown était une ancienne agent, mais il était mal informé et pensait que Karenga n’en était pas un.
[…]
Les confessions de l’agent provocateur Earl Anthony sont précieuses.
Il admet ses propres torts, par conséquent il a peu de réserves pour mentionner les torts de Karenga.
Anthony déclare qu’il a d’abords apprit par les agents du FBI Robert O'Connor et Ron Kizenski que Karenga était un agent, fourni en armes, et qu’il avait pour mission de détruire le Black Panther Party à Los Angeles. De plus, beaucoup d’inconsistances avec les poursuites criminelles et le traitement brutal contre les Black Panthers, comparé avec celui l’organisation US de Karenga tend à montrer que Karenga était un agent. L’exemple historique primordial de cela est lors des meurtres de Bunchy Carter et John Huggins, la police n’est même pas allé chercher l’organisation US de Karenga ; elle est allé chercher les Black Panthers et a mené des raids. Considérez le livre d’Anthony, Spitting in the Wind […]
Tout comme Earl Anthony, un autre ex-agent provocateur était Louis Tackwood, qui s’est confessé sur ses torts et ceux de beaucoup d’autres en 1971. Lui aussi dit que Karenga était un agent avec une mission anti-Panther. Les dires de Tackwood se trouvent dans son livre Glass House Tapes.

[…]
Karenga à rencontré Reddin, le chef de la Police et le Gouverneur Reagan durant une période (époque) d’emprisonnement, d’agents et mêmes d’assassinats d’activistes en Californie et aux USA en général. Reagan a téléphoné au domicile de Karenga pour prendre rendez-vous. Reagan n’aurait pas appelé Karenga en 1968 à moins que le FBI l’avait déjà “reniflé”, passé son profil en revue, et/ou embauché. C’était durant le summum des opérations COINTELPRO.
Les Gouverneurs ne rencontraient pas des soi-disant radicaux juste pour boire un thé.

Culte de Kwanzaa et allumage de bougie Juive-Rouge-Noir-Vert

Kwanzaa a été utilisé pour promouvoir le culte de la personnalité de Karenga. Hollie West a interviewé Karenga en 1978 pour le Washington Post et il a écrit ce qui suit :

« J’ai crée Kwanzaa », riait Ron Karenga comme un adolescent qui vient de divulguer un précieux secret. « Les gens croient que c’est Africain. Mais ça ne l’est pas. Je voulais donner aux Noirs une célébration qui leur appartient. Alors j’ai inventé Kwanzaa. J’ai dit que c’était Africain parce que je savais que les Noirs dans ce pays ne le célèbreraient pas si ils savaient que c’était Américain. Donc je l’ai placé aux environ de Noël parce que je savais que beaucoup de Noirs feraient la fête ! »

Cette fête n’est pas authentiquement Africaine, comme Karenga l’a dit lui-même. Le festival Juif « Hanoucca » commence le 25ème jour du calendrier Juif Kislev, jusqu’au 8 derniers jours. C’est à peu près durant la période de Noël. Une bougie est allumée avec la bougie « d’aide ». C’est étrangement similaire à la cérémonie de Kwanzaa où la « bougie d’aide » est remplacée par la bougie noire. Au lieu de 8 bougies plus 1 d’aide comme la célébration Juive, Kwanzaa utilise 7 bougies avec les couleurs rouges, noir et vert. Je les appelle bougies « Rouge-Noir-Vert Juives » pour souligner un rituel juif peint avec une touche Africaine.

Mwalimu Wesley Kabaila : séparer le message du messager

Mwalimu Wesley Kabaila était membre de l’organisation US de 1967 à 1985. Il était garde du corps de Karenga, un partisan de Kwaida depuis 1967, et a promoteur de Kwanzaa virtuellement depuis le début. Il était le vice-président de l’organisation US et président du Simba Wachanga de 1979 à 1985. Kabaila était l’homme de main de Karenga et l’un de ses plus loyaux étudiants et adeptes dévoués.
Il n’est pas aussi connu que Maulana Karenga, mais Kabaila est néanmoins une véritable figure historique et il a joué un rôle majeur dans le développement et la promotion de l’organisation US, la philosophie de Kabaila, et l’acceptation de la célébration. En outre,
je ne suis au courant d’aucune allégation contre lui tel que les crimes odieux commis par Karenga. De plus, il semble être un homme intègre pour les raisons que je vais aborder dans cette section. Il a exprimé des préoccupations qui doivent être mentionnées. Avant cela, j’aimerai davantage établir l’importance historique de Mwalimu Kabaila. Dans mes correspondances avec lui, il a mentionné ce qui suit concernant certaines des luttes auxquelles il a fait face dans le mouvement :

J’ai réclamé mes fiches (classée) du FBI et je sais qu’ils me suivaient et faisaient des rapports. Aussi, après la Black Power Conference en 1968 à Philadelphia, moi et deux autres Simbas sommes allés aider à organiser le Committee for a Unified Newark (Comité pour un Newark Unifié) avec le BCD (Black Community Defense) [Communauté de Défense Noire] qui était basé à Monclair et East Orange. Pendant mon séjour là-bas, je passé le plus longtemps au Spirit House de Amiri Baraka. A cette époque, les Italiens au pouvoir à Newark ont fait fusillé la Spirit House. Quand Rahh s’est vengé, les Italiens ne nous ont plus jamais ennuyé. Nous étions protégés par Dieu. Après 3 mois, je suis retourné à L.A. Le jour suivant mes parents m’ont téléphoné pour me dire que le FBI était venu à leur domicile à New Jersey et qu’ils avaient posé des questions sur ma participation à (l’organisation) US, disant que nous voulions renverser le gouvernement. Ce qui a vraiment fait peur à mes parents c’était le fait que les agents (du FBI) ont mentionné la participation des mes parents au mouvement de Paul Robeson remontant à 1946-47. Je n’avais jamais su cela étant donné que mes parents n’en avaient pas parlé auparavant. Le FBI est aussi allé au travail de ma femme, ils l’ont harcelé et ont essayé de la faire virer.

La voix de Kabaila se doit de faire partie du dialogue sur Karenga et l’organisation US. Jusqu’à présent, il n’est pas cité autant qu’il le devrait.
Mis à part quelques lignes dans un livre ou deux, je n’étais pas au courant de Kabaila ni de ses contributions jusqu’à ce qu’il sorte une brève mais historiquement cruciale lettre ouverte réprimandant Karenga sur deux points principaux […] Voici les points principaux :

1. Il déclare que Karenga devrait être honnête sur l’effondrement de l’organisation US, pas parce que les membres l’ont quitté mais à cause de son emprisonnement pour actes criminels envers Deborah Jones et Gail Davis.

2. Il réprimande Karenga pour qu’il admette, s’expie et présente ses excuses pour avoir maltraité des femmes. Kabaila mentionne également que Karenga a enfermé sa première femme dans une cage à tigre et qu’il a tenté de violer une autre femme.
[…]

Cela demande du courage pour que quelqu’un parle contre une personne envers qui il a eu une si grande estime. Kabaila était personnellement responsable de la sécurité de Karenga en tant que garde du corps pendant des années, et il aurait donné sa vie pour sauver celle de Karenga. Je l’applaudis de se confesser au nom de la Maat (Vérité) pour encourager Karenga à avoir un plus haut niveau de comportement et à révéler ce qui s’est passé.

Bien sûr je ne suis pas d’accord avec Kabaila à propos de l’importance de Kwanzaa pour le peuple Africain. Il soutient que cela a un rôle dans notre lutte de libération et il met l’accent sur les millions de personnes qui fêtent cette célébration. Je soutiens que c’est au mieux une marche et que cela doit être modifié afin d’enlever l’influence Juive ou bien être abandonné complètement.

[...]
Autrement, Kabaila n’appelle pas Karenga un agent ou un violeur. En tant que garde du corps pendant 20 ans, à moins qu’il ait personnellement été témoin de certaines choses, je ne suis pas étonné que Kabaila n’aimerait croire que certaines choses ont eu lieu. Bien qu’il dise, « J’admet qu’il (Karenga) est un menteur,
un mégalomaniac, un tortionnaire et un sexiste »
qui a également fait preuve de « comportement diabolique », il ne dit pas qu’il était un agent ou un violeur. En fait, il déclare clairement dans sa lettre ouverte que personne dans le cercle restreint de l’organisation US n’était un agent. Kabaila a pour opinion que Elaine Brown n’était pas une agent malgré la lettre convaincante de Geronimo Pratt qui décrit ses actions comme étant ce qu’il considère être une agent. C’est aussi malgré sa propre autobiographie accablante, Taste of Power. Ceci est un autre point de désaccord que j’ai avec Kabaila, cependant je dois dire que je comprends sa position de juste milieu. Je pense que puisque Kabaila a été un témoin de beaucoup de douleur de cette période, il fait très attention quand à identifier des gens comme étants des agents du COINTELPRO. Même si le terme en lui-même semble l’agacer, il a admit dans nos correspondances qu’il est convaincu que des agents ont opéré dans la périphérie de (l’organisation) US, pas dans l’intérieur, ainsi que dans les autres organisations du mouvement. Je suppose qu’il pense que nous devrions nous focaliser sur la lutte devant nous plutôt que de chercher des preuves d’activités d’agents du passé. Bien qu’étant une position de juste milieu admirable, les agents ont existé dans l’organisation US, dans le Black Panther Party, et toutes les organisations notables des années 60 et 70. […]

Bien que (Kabaila) condamne Karenga afin qu’il se confesse pour ses torts, il ne dit pas non plus que Karenga a violé Davis et Jones, soulignant qu’elles n’ont pas témoigné au sujet de viol ni dit quoi que ce soit à ce sujet à l’époque. Cela n’est cependant pas une preuve suffisante que le crime n’a pas eu lieu. Kabaila dit en effet que les femmes ont été retenues pendant trois semaines et non pas deux jours comme c’est largement dit d’après les témoignages du procès. Toutefois, les greffes du tribunal ont miraculeusement disparu. Mon opinion à toujours été que les femmes furent violées et ont étés menacé ou persuadé d’admettre seulement la torture et le kidnapping sur deux jours au lieu de 3 semaines, ce qui équivaudrait à une peine plus courte pour Karenga. Comment a-t-il pu s’en sortir avec une courte peine pour des crimes si odieux ? Comment se fait-il qu’il n’a pas été inculpé pour viol et que 3 semaines de prise en otage/torture deviennent 2 jours ? […]
Comment se fait-il que les greffes du tribunal aient été perdus ?
Comment se fait-il que les greffes ont disparu comme par magie ? […]
Combien de fois vous entendez parler de documents du tribunal qui sont perdus alors qu’ils contiennent les déclarations explicites des victimes ?

Nous avons les greffes de la sentence et elles décrivent Karenga comme un fou capable de tout. Pendant sa condamnation, un rapport psychiatrique disait qu’il était délirant, paranoïaque et schizophrène, qu’il avait des hallucinations et qu’il parlait à sa couverture et imaginait des gens dans sa cellule. Après avoir purgé sa peine de prison de 1971 à 1975, Karenga a ressurgit en tant que président du Black Studies Department à la California State University of Long Beach en 1979. Était-il toujours un agent ? Beaucoup pensent que sa position à l’université de l’état de Californie a été arrangée par le FBI afin que Karenga manipule encore plus le mouvement « Black Power » loin du radicalisme. Beaucoup pensent que la promotion de Kwanzaa était pour la même raison. Le 24 décembre 1971, après que Karenga fut envoyé en prison, le New York Times publia un article sur Kwanzaa mais n’a pas mentionné le passé de Karenga ni qu’il était en prison pendant que l’encre séchait sur la page.
D’autres articles seront publiés par le New York Times et à cause de la réputation du journal ; d’autres journaux les reprendront à travers le pays. Le New York Times a longtemps été suspecté de faire la promotion de propagande du gouvernement à la masse du pays. Cet appui à Karenga par le New York Times contredit l’idée d’une propagation par un mouvement (de base) populaire de la célébration. Des questions se posent particulièrement parce que Karenga était en prison durant cette période et qu’aucune mention de cela n’a été faite.

Nous avons les confessions d’anciens agents qui déclarent que Karenga était un agent. Était-il un homme d’horrible caractère ? Nous avons l’une des personnes les plus qualifiée, son garde du corps de 20 ans, qui affirme qu’il était un homme d’horrible caractère et qu’il avait beaucoup de choses pour lesquelles il devait se racheter. Est-ce que la célébration était une fraude ? Je dis oui pour les raisons citées plus haut. […]

Je terminerai avec une citation de l’article de Brandon Stewart The Story of Ron Karenga: Kwanzaa’s (l’histoire de Ron Karenga : le fondateur de Kwanzaa) qui détaille la torture que les femmes ont enduré. A vous de juger :

Ce n’est pas la création de Kwanzaa, cependant qui est la partie de sa vie la plus controversée. En 1971, Karenga fut reconnut coupable d’avoir kidnappé et torturé deux femmes de son organisation US. Il fut condamné à une peine de 1 à 10 ans de prison.
Après avoir obtenu les articles originaux du Los Angeles Times de l’époque, l’affaire semble non moins bizzare. Pendant le procès, Deborah Jones a décrit les « brutaux mauvais traitements infligés sur elle et une autre femme de 20 ans (Gail Davis) par Ron Karenga et trois de ses adeptes parce qu’elles furent suspectées d’avoir empoisonné Karenga ». Jones a témoigné en détail comment elle et Davis “furent fouettées avec des cordes électrique et battues avec un bâton de karaté après avoir reçu l’ordre de retirer leur vêtements ». Elle continu son témoignage « un fer à soudé chaud fut placé dans la bouche de Mlle Davis et placé contre le visage de Mlle Davis et que l’un de ses orteils fut fixé à un étau ». D’après l’article, « Karenga, leader [et fondateur] de l’organisation US, et d’autres personnes ont mis du détergent et un tuyau d’eau dans leurs bouches ». Ce dernier acte fut ajouté par Karenga qui « était contrarié parce qu’elle [Jones] ne pleurait pas ». La raison des mauvais traitements est apparemment parce que Karenga craignait que les deux femmes avaient mis « des cristaux » dans sa nourriture et que cela le tuerai. D’après le témoignage accablant de sa femme, Brenda Lorraine Karenga, « elle l’a entendu dire aux victimes qu’il voulait qu’elles lui révèlent où elles cachaient le ‘poison’ ». Elle témoigna également qu’elle « entendit des cris et des appels venant du garage où les accusés ont retenu Deborah Jones et Gail Davis, ainsi que des bruits qui semblait être des gens en train d’être fouettés ». Le Times a rapporté que pendant le procès « les cicatrices du dos [de Jones] furent montré aux membres du jury » et que Jones à témoigné que « Karenga les a finalement laissé partir, mais seulement après avoir menacé de leur tiré dans les mains ».

Dans un témoignage très bizarre, Karenga tenta de se défendre en prétendant que la dernière fois qu’il avait vu les femmes partir de sa maison de Inglewood (Californie) « pour trouver un autre logement » elle « avaient l’air en bonne santé » lorsqu’elle sont parties. De plus, il témoigna « qu’il ne savait pas pourquoi sa femme témoignait contre lui » et que sa femme et ses enfants ne s’étaient pas enfuis en Virginie pour s’éloigner de lui, mais plutôt que qu’il avait envoyé sa femme et ses enfants à l’abri pour « se reposer et récupérer ». « Si il avait su qu’il y avait de la violence dans US, tel que les prétendu passage à tabac des deux femmes, il l’aurait stoppé », écrit le reporter du Times, « ajoutant [que l’organisation US] était contre la violence. »

Conclusion
Je souhaite clarifier que je ne condamne personne à cause de la fête qu’ils célèbrent, ni la religion qu’il pratiquent et pensent être bon pour leur familles ou eux-mêmes. Cependant, je pense qu’en tant que peuple Africain nous avons désespérément besoin d’avoir des considérations plus sérieuse de la culture et des valeurs culturelles que nous transmettons à nos enfants.
[…]
Article posté le 2 janvier 2012 par Mukasa Afrika Ma'at

 



Los Angeles Times du 9 juillet 1968

15 adultes était en garde à vu lundi après que 4 jeunes ont rapporté avoir été maintenu prisonniers pendant deux heures dans le quartier général du Black Congres et battu par les membres de l'organisation US de Maulana Ron Karenga.
[...]
Les officiers ont été emmenés dans bâtiment par Jerva Harris, l'un des plaintifs, qui a dit qu'une balle a manqué sa voiture de justesse alors qu'il s'enfuyait.
Lorsque la police est arrivé à l'adresse 7228 S. Broadway, Los Angeles, ils ont trouvé Tyrone Washington, 18 ans, Felix Pullum, 19 ans, et Gregory Sewell, 19 ans, torses nus et en sang.
Ils ont dit avoir été battu pendant deux heures et utilisé comme des "poupées de karaté".


Los Angeles Times du 21 janvier 1969
Un des suspects du meurtre des Panthers se rend

[...] George Phillip Stiner, 22 ans, est allé au commissariat de West Los Angeles accompagné de son avocat Frank Evans. [...]
Les frères sont accusés du meurtre des Black Panthers John Jerome Huggins, 23 ans, et Alprentice (Bunchy) Carter, 26 ans, dans un établissement de la UCLA vendredi.
[...]
A l'époque du meurtre, dit la police, les frères Stiner était libre sous caution de $32,250 après avoir été inculpé à Orange County pour vol à main armé, tentative de meurtre, agression avec arme fatale et kidnapping. Ces chefs d'inculpation remontent au braquage ($4,000) d'un bar à Santa Ana en mars dernier [...]
Identifié avec US
Les deux Stiners furent identifiés comme membres de l'organisation US, une organisation rivale des Black Panthers.
Avant que Stiner ne se rende, des cadres Black Panthers ont tenu une conférence de presse à Berkeley, durant laquelle ils dit que les meurtres étaient "des assassinats politiques [...]"
A Los Angeles, Shermon Banks, président adjoint des Black Panthers du Sud de la Californie, à accusé Ron Karenga d'être un "porte-parole pour la structure du pouvoir des porcs, pour diviser le peuple".
[...] Banks fut rejoint par Michael Pennewell, qui s'est identifié comme "Gardien de la Loi", et Raymond Hewitt, capitaine de la région Sud, pour souligner que la police avait arrêté 17 Panthers suite aux coups de feu - mais aucun membre de US.
[...]
À Berkeley, Bobby Seale, président des Panthers, a dit que l'organisation US "est coopté et utilisé par le pouvoir raciste et exploiteur..."

Los Angeles Times du 7 octobre 1970
Le chef militant noir Karenga arrêté, accusé de torture

[...] Avec Karenga, 29 ans, furent arrêtés Fred (Sefu) Glover, 19 ans, Louis (Sedu) Smith, 19 ans, et Luz Maria Tamayo, 23 ans.
Karenga fut plus tard relâché sous caution de $6,230.


Los Angeles Times du 13 mai 1971
Karenga a torturé des femmes , sa femme dit à la cour

[...] Mme Brenda Lorraine Karenga, qui vit désormais en Virginie,
a dit que Karenga s'est assit sur le ventre de l'une des victimes pendant que de l'eau était introduite dans sa bouche par force avec un tuyau.[...] Karenga, 30 ans, a ordonné les mauvais traitements physiques, dit-elle, parce qu'il pensait que les femmes essayaient de l'empoisonner avec "des cristaux".

 


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